La succession… Rendez-vous de famille.
 
Voici un témoignage de comment cela se passe dans certaines familles. Le but de ce partage n’est pas de porter un jugement sur cette maman qui a décidé (par elle-même ou influencée par d’autres) de ses dernières volontés. C’est juste un exemple de situation à observer et à écouter.

Fonction de la personne qu’est le parent, de comment elle a été en relation avec les autres dont ses proches, comment elle a vécu, comment elle a évolué au fil des années, comment elle vieillit et comment elle est accompagnée sur sa fin de vie, elle décidera de ce qu’elle transmet à sa mort.

Oui, des parents expriment parfois leurs dernières volontés de manière surprenante. Et au-delà d’un héritage matériel non légué, c’est surtout la reconnaissance de la filiation qui est mise à mal. Un enfant déshérité peut considérer être un enfant “non reconnu”, “mal aimé”, “rejeté”.

La  loi française ne permet pas à un parent de déshériter ses enfants. Une fois la réserve héréditaire attribuée, dans le respect de ce que précise le testament du parent, la part d’héritage qui reste s’appelle la quotité disponible. Le défunt peut avoir décidé, dans une donation ou un testament, d’attribuer cette part à la personne de son choix, membre de la famille ou non. Et la quotité disponible dépend du nombre d’héritiers réservataires.

Pour calculer les parts d’héritage :

–  si le défunt n’a pas fait de testament : c’est l’ordre de priorité des héritiers qui défini leurs parts d’héritage,

– si le défunt a fait un testament : il doit réserver une partie de son patrimoine à certains héritiers. Il peut attribuer comme il souhaite la part restante (au profit d’un héritier ou d’un tiers).

Avec Ecoute & Vous, j’accompagne des familles pour qui la succession rime avec tension et génère des conflits.

Avec respect, bienveillance, délicatesse, subtilité et l’outil “analyse systémique”, j’observe et j’évalue les interactions qui existent entre les principaux intéressés afin de comprendre comment fonctionne leur système (le groupe qu’il forme). Puis, je les accompagne afin de faciliter la communication entre les membres de la famille concernés et pour favoriser le bon déroulement des différentes étapes de la succession et l’acceptation des conditions de celle-ci.

Penser et décider de son vivant de sa succession est une initiative qui évitera par la suite des contrariétés et des difficultés aux enfants de la famille  : démarches à faire auprès d’un notaire, pour attester de ses dernières volontés, par écrit via un testament. 

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